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DES VTC RÉCLAMENT UN « NUMERUS CLAUSUS », LA FIN DES « FAUX CHAUFFEURS » ET UNE HAUSSE DE LEUR RÉMUNÉRATION

L’INV, qui regroupe des associations et syndicats de VTC à travers la France a appelé à la mobilisation des chauffeurs pour réclamer la fin de « la zizanie tarifaire » dans les plateformes telles que Uber, Kapten, Marcel et Heetch.

Une centaine de chauffeurs se sont rassemblés mercredi à Paris près du ministère de la Transition écologique et solidaire, chargé des Transports, pour réclamer de meilleures conditions de travail, a constaté un journaliste de l’AFP.

Les manifestants brandissaient plusieurs banderoles dénonçant « le salariat déguisé, l’exploitation de faux chauffeurs, les tarifications à perte, l’évasion fiscale » dans « le monde des applications ». Une centaine de berlines majoritairement noires étaient garées en double file, feux de détresse allumés, sur le boulevard Raspail (VIIe) provoquant de gros embouteillages à deux pas du ministère.

L’INV, qui regroupe des associations et syndicats de VTC à travers la France selon son coordinateur Brahim Ben-Ali, a appelé à la mobilisation pour réclamer la fin de « la zizanie tarifaire » dans les plateformes telles que Uber, Kapten, Marcel et Heetch.

« Le rêve américain a viré au cauchemar », a souligné Abdel, chauffeur à plus 20.000 courses à son actif sur les différentes plateformes. « On se croit indépendant mais c’est faux. Ils (les plateformes) baissent les prix et augmentent leurs commissions. Comment je fais pour vivre ? »

La fin des faux chauffeurs

« C’est simple. On réclame un numerus clausus, soit la fin des faux chauffeurs, et une hausse de la rémunération des chauffeurs », a tancé Brahim Ben-Ali à la veille d’une réunion avec l’entreprise américaine de transport Uber. « On vient devant le ministère pour que les autorités fassent pression sur les plateformes. Et si on reste insatisfait, on va se mobiliser et relancer en masse les actions. On n’a plus peur », a-t-il poursuivi.

Plusieurs centaines de chauffeurs français d’Uber ont mené depuis mi-novembre des opérations de blocage de centres logistiques de la plateforme pour protester contre un changement des procédures qui suspend un chauffeur en cas de refus répétés d’une course, le privant de travail.

Mise en cause parmi d’autres plateformes, Uber indique « qu’il n’y a eu aucune baisse historique des prix récemment » et que l’entreprise « reste dans une démarche d’ouverture et de dialogue avec les chauffeurs ».

Concernant la problématique des faux chauffeurs, « cela existe malheureusement ». Pour lutter contre ce phénomène, « nous sommes la seule plateforme ayant mis en place un système d’identification des chauffeurs en temps réel en plus des éléments réglementaires demandés », a rapporté à l’AFP Rym Saker, porte-parole d’Uber.

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